Le droit français permet à des salariés, à la recherche d’un débiteur solvable, d’imputer à un autre employeur des obligations que leur propre employeur n’est pas en mesure de prendre en charge. Le mécanisme du coemploi, qui trouve ses principales applications dans les groupes de sociétés, connaît un succès grandissant, non sans susciter de vifs débats dans les prétoires.
Le coemploi défraie régulièrement la chronique avec, ces derniers mois, la condamnation de la société mère allemande du groupe Continental à plusieurs millions d’euros en qualité de coemployeur des salariés de l’usine française de Clairoix (CPH de Compiègne, 30 août 2013, SSL 201
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