Pour les collaborateurs, l’entretien annuel d’évaluation n’est pas toujours une partie de plaisir. Pour les managers non plus. Priés de mettre en musique les directives de leur entreprise, ceux-ci doivent apprendre à composer avec leur éthique personnelle. Au prix, parfois, d’une certaine schizophrénie… Un constat ayant conduit les Entrepreneurs et dirigeants chrétiens à se pencher sur le sujet, via un groupe de travail, composé de dirigeants de PME, de grands groupes et de consultants RH, qui a phosphoré pendant dix-huit mois. Fruit de leurs réflexions, un petit guide intitulé « Regard chrétien sur l’évaluation du collaborateur », téléchargeable sur le site de l’organisation (www. lesedc. org).

Divisé en trois parties, le livret invite les managers à réfléchir à leurs pratiques. « Il faut sortir de la dichotomie. On ne peut être chrétien le dimanche mais pas dans l’entreprise », assure Philippe Cirier, spécialiste en recrutement et coordinateur du groupe de travail. Portant sur la performance et la culture d’entreprise, les deux premiers chapitres peuvent donner des clés au plus grand nombre. Le troisième, moins. Consacré à la foi chrétienne, il rebutera les non-pratiquants.