Le conseil d’administration de la SNCF devait valider, fin octobre, le choix de l’opérateur pour gérer le nouveau contrat collectif santé/prévoyance de l’ensemble des 10 000 contractuels de l’entreprise. Au terme d’un appel d’offres très disputé, le groupe Humanis est sorti gagnant de la procédure, devant AG2R la Mondiale et un ticket mutualiste composé de Mutex et des mutuelles cheminotes.
Soucieux de réduire la dépendance à son égard de la Mutuelle de l’industrie du pétrole, son assureur historique en santé, le groupe Total a décidé, après appel d’offres, de confier au groupe Harmonie la gestion de la complémentaire santé de ses 17 000 salariés actifs et 20 000 retraités, soit 75 000 bénéficiaires en comptant les ayant-droits. Au passage, le groupe en a profité pour réduire les frais de gestion et permettre l’accès au réseau de soins.
Après l’intervention de l’Afep, le gouvernement se donne un délai supplémentaire de six mois pour voir comment sécuriser, en cas de faillite, les régimes de retraite supplémentaire des entreprises, encore gérés en interne. Le coût de l’externalisation de ces engagements auprès d’un assureur – solution initialement retenue par le gouvernement – n’était pas supportable pour nombre de grands groupes concernés.