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Idées

ABÉCÉDAIRE DU MANAGEMENT

Idées | Livres | publié le : 04.10.2013 |

Activisme

On connaît bien le phénomène de l’absentéisme dans l’entreprise, en revanche, c’est la première fois qu’un livre entier est consacré au surprésentéisme. Pour l’auteur, il y a deux types de travailleurs : « ceux qui ont la chance de pouvoir s’absenter pour cause de maladie et ceux qui ne le peuvent pas ». Ils sont de plus en plus nombreux dans ce dernier cas, ce qui « en dit long sur l’évolution du monde du travail ». Le surprésentéisme peut prendre plusieurs formes obéissant à de multiples causes : financière, managériale, sociale… C’est un phénomène difficilement mesurable, bien que certaines enquêtes aux États-Unis estiment qu’il touche 30 % des salariés au moins de temps en temps. Finalement, Denis Monneuse insiste sur la responsabilité de l’entreprise, même s’il admet que les solutions ne sont pas légion.

Le Surprésentéisme. Travailler malgré la maladie, Denis Monneuse. Éditions De Boeck. 120 pages, 19 euros.

Interactif

La fonction de community manager est en plein essor dans les entreprises qui vendent des produits et des services au grand public. Véritable chef d’orchestre de la Toile, ce nouveau fantassin du marketing fédère les internautes sur les réseaux sociaux, améliore l’e-réputation de son entreprise ou de sa marque, prévient les crises en matière de communication, assure une veille sur Facebook, Twitter ou Youtube et participe, le cas échéant, à l’élaboration de la stratégie on line. Bref, un métier indispensable à l’heure du Web 2.0, qui est promis à un bel avenir si l’on observe ce qui se passe outre-Atlantique : là-bas, même les coiffeurs et les pâtissiers se soucient de leur présence sur les réseaux sociaux !

Community Management. Fédérer des communautés sur les médias sociaux, Paul Cordina et David Fayon. Éditions Pearson, collection “Village mondial”. 240 pages, 25 euros.

Valeurs

Un patron a-t-il le droit d’avoir des états d’âme ? Anthropologue et théologienne, Marie-Christine Bernard, qui pratique le coaching spirituel et managérial, a eu plusieurs fois l’occasion d’être confrontée à cette question avec ses « patients ». Elle met en garde les patrons contre l’enfermement dans leur monde. Elle alerte sur le « déficit de contemplation » qui menace ces suractifs. Le livre se termine par les interrogations plus personnelles de l’auteure sur l’apport de la foi dans les métiers de dirigeants.

Être patron sans perdre son âme, Marie-Christine Bernard. Éditions Payot. 200 pages, 18,50 euros.