Il y a à peine quarante ans, une partie de la Franche-Comté vivait au rythme de Peugeot Sochaux. Jour et nuit, des centaines de bus sillonnaient les routes pour mener les ouvriers à l’usine. Mais, au fil des baisses d’activité, l’empreinte du Lion s’est estompée.
Il est 3 h 30 du matin et Gilles ne devrait pas être debout. Chez Peugeot, ce lundi, comme tous les lundis du mois de mars, aurait dû être chômé. En ce moment, le carnet de commandes du constructeur est clairsemé. Un jour par semaine, les ateliers de l’usine de Sochaux restent fe
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