En créole haïtien, on les appelle les restavèks, ces enfants confiés à des familles aisées. Un sésame, pensent leurs parents, pour un avenir meilleur. Dans les faits, beaucoup (300 000) deviennent esclaves. Comme l’illustre le photographe russo-portugais Vlad Sokhin, mis à l’honneur à Visa pour l’image 2013.
Restavèks, exposition de Vlad Sokhin, jusqu’au 15 septembre au festival Visa pour l’image de Perpignan.