De New York à plusieurs villes du Midwest, des milliers d’employés de fast-food ont multiplié des mouvements de grève d’une journée pour réclamer des hausses de salaire, soit 15 dollars l’heure, le double de ce qu’ils gagnent aujourd’hui. Un conflit social inédit, aux accents d’Occupy Wall Street, dans la mesure où il mobilise les salariés d’une douzaine de chaînes sur tout le territoire, relève International Herald Tribune. Les grévistes, qui réclament également le droit de se syndiquer – aucun des quelque 200 000 restaurants de fast-food aux États-Unis n’est couvert par un syndicat –, espèrent que le mouvement poussera les Mc­Donald’s, KFC et autres à augmenter les salaires, voire le Congrès à réévaluer le salaire minimum fédéral et les États à relever les minima salariaux. L’industrie de la restauration rapide réplique qu’un doublement des salaires conduirait de nombreux établissements à la faillite, voire à recruter moins de personnel.