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La sécurisation de l’emploi fait consensus chez Thales

Actu | Veille | publié le : 05.06.2013 | S. B.

Petit miracle au sein de Thales. Le groupe d’électronique a conclu, le 26 avril dernier, un accord unanime « visant à favoriser le développement professionnel et l’emploi par des démarches d’anticipation ». Un texte signé tout à la fois par la CFDT et la CGT qui, au niveau national, s’opposent depuis des mois sur la question de la sécurisation de l’emploi. Mais pas par FO, qui n’est plus représentative chez Thales.

Lancée voilà dix-huit mois, la négociation de cet accord emblématique, qui s’inscrit dans le prolongement de celui de 2006, s’est avérée très tendue. Présenté en mai 2012, le premier projet, réduisant la gestion active de l’emploi à un accord de méthode et supprimant les préretraites maison, a contribué à créer un front syndical du refus. Celui-ci a dé bouché, en juin, sur un contre-projet de la CGT et de la CFDT puis sur un violent bras de fer avec la direction du groupe et l’État pour obtenir le départ du P-DG de l’époque, Luc Vigneron, jugé trop peu social par ses interlo cu teurs syn dicaux.

Reprises début 2013 après l’arrivée de Jean-Bernard Lévy, les discussions ont abouti au printemps. Le texte donne une large place aux instances de représen tation du personnel dans le processus de gestion active de l’emploi, qui doit privilégier formation et mobilité. Élément clé, l’accord maintient aussi le dispositif des préretraites, tout en limitant leur durée maximale à trente mois, contre quarante-deux auparavant.

Auteur

  • S. B.