Les SIRH ne sont pas réservés aux grands groupes. Grâce au cloud computing, des PME peuvent désormais avoir accès à des outils évolutifs, performants et relativement simples à déployer. C’est le cas de L’Ocirp (Organisme commun des institutions de rente et de prévoyance), qui fédère plus de 20 organismes de prévoyance et compte près de 80 salariés. « Nous avions un outil de gestion de la paie qui devenait obsolète. Nous avons décidé de changer pour une solution plus conviviale qui soit externalisée et qui puisse évoluer vers un SIRH », explique Véronique Binet, responsable RH de l’Ocirp. L’outil devait en effet répondre à l’évolution des effectifs (40 % des salariés ont été embauchés au cours des quatre dernières années), de l’activité (+ 70 % d’entreprises adhérentes entre 2009 et 2011), mais également tenir compte des spécificités de l’organisme : « Nous avonsbeaucoup d’usages qui ne sont pas écrits et une convention collective très complète qu’il fallait pouvoir intégrer », souligne Véronique Binet.

Après appel d’offres, le choix s’est porté sur Saphyr, une solution en mode Saas éditée par la société Hardis. « Durant la première étape qui a duré trois mois, nous avons travaillé sur l’analyse et le contenu. Les trois mois suivants, nous avons fait la paie sur les deux systèmes avant de basculer totalement sur Saphyr », précise la responsable RH. Gain appréciable de cette version : une modernisation du bulletin de paie avec la possibilité de faire apparaître le solde de congés, de RTT, le compte-épargne temps.

D’autres briques ont ensuite été mises en place, à commencer par le module formation et gestion de l’intéressement, avec le même succès. Enfin, 2013 est la dernière étape du déploiement de la solution avec l’intégration des modules participation et reporting social. « Contrairement aux grands groupes, nous n’avons pas obligation de faire un bilan social, seulement un reporting. Avec Saphyr, nous pouvons élaborer des indicateurs précis sur le turnover, l’absentéisme… Cela nous donne beaucoup plus de visibilité pour réaliser nos enquêtes », précise Virginie Binet, qui estime que la solution permet à son service d’apporter d’avantage de valeur ajoutée.