Élisabeth Leuvrey a planté sa caméra sur le ferry reliant Marseille à Alger. La Traversée dévoile la douleur du déracinement des immigrés qui se revendiquent des deux rives, d’ici et là-bas.
De Marseille ou d’Alger, on ne verra rien, que les rives. Le voyage est ailleurs, dans le temps de la traversée – un jour, une nuit – entre la cité phocéenne et le port algérien, où les « immigrés-émigrés » se mettent en condition pour aborder le retour. L’un revient après quinze
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