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Le journal des ressources humaines

La propreté, reine des CQP

Le journal des ressources humaines | Formation | publié le : 02.03.2013 | A.-C. G.

Jean-Marc Ducept, secrétaire général de l’organisme certificateur de la propreté, explique comment la branche compte s’appuyer sur ses certificats de qualification professionnelle pour rendre le secteur attractif.

Combien existe-t-il de CQP dans le secteur de la propreté ?

Aujourd’hui, les entreprises de la branche disposent de six CQP. Cela va du CQP d’agent machiniste classique, qui est le métier de base, au CQP d’agent et chef d’équipe de maintenance multitechnique immobilière. En 2007, 300 salariés du secteur expérimentaient cette nouvelle certification, près de 200 l’ont validée. En 2012, ils étaient plus de 2 400 à passer l’un des certificats. Au total, un peu moins de 10 000 CQP ont été préparés. Cette année, nous sommes en train de plancher sur un septième certificat destiné aux agents de maîtrise d’exploitation.

Comment avez-vous convaincu les entreprises et les salariés de préparer ces certificats ?

Nous sommes organisés au niveau de la branche sur le concept des maisons de la propreté. Il en existe huit sur l’ensemble du territoire. Elles réunissent dans un même lieu l’Opca de branche, son organisme de formation (l’Inhni – NDLR) et le Fonds d’aide au retour à l’emploi. Cette organisation facilite l’approche concertée des entreprises et des salariés. Nous avons également construit ces certifications en les articulant les unes avec les autres. Un salarié qui détient déjà un CQP d’agent machiniste aura validé certains modules de la certification d’agent d’entretien et de rénovation.

Quel est le rôle de l’OCP ?

L’organisme certificateur de la propreté assure l’homogénéité des CQP sur l’ensemble du territoire. C’est une entité propre à la branche, distincte de l’Opca. Il habilite également les centres d’évaluation. Nous sommes pour le moment la seule branche à disposer d’un tel organisme.

Que valent les CQP en dehors de la branche professionnelle ?

Deux de nos CQP (agent machiniste et agent d’entretien et de rénovation) ont une équivalence avec le titre d’agent en propreté et en hygiène du ministère du Travail. Aujourd’hui, 108 salariés ont obtenu ce titre. Cela donne une vraie légitimité à nos certifications, surtout pour un secteur qui peine à attirer des candidats. C’est aussi une façon de souligner la professionnalisation de nos métiers. Nous travaillons avec le ministère de l’Éducation nationale pour établir une équivalence avec le CAP.

Auteur

  • A.-C. G.