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Un médiateur pour sortir Presstalis de l’ornière

Actu | Eux | publié le : 02.03.2013 | Éric Béal

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Un médiateur pour sortir Presstalis de l’ornière

Crédit photo Éric Béal

Mais que va faire Raymond Redding dans cette galère ? Nommé médiateur chez Presstalis par le gouvernement, l’ancien directeur général délégué du Groupe La Poste et directeur du courrier arrive en pleine révolution. La direction propose un plan de restructuration de la dernière chance qui prévoit la suppression de 1 250 emplois sur 2 500 au total. Issu des NMPP, Presstalis a frôlé le dépôt de bilan en mai 2012, fragilisé par une perte estimée entre 2 et 3 millions d’euros par mois. Objectif du plan : réorganiser pour survivre en dépit d’une baisse du volume des journaux à acheminer de 25 % sur les dix dernières années. « Poli », « très diplomate », voire « humaniste », l’ancien patron des postiers débarqué par Jean-Paul Bailly a plutôt laissé de bons souvenirs à ses interlocuteurs syndicaux. Certains disent qu’il était même très ouvert aux revendications cégétistes. Sans doute pas suffisant pour amadouer Marc Norguez, le secrétaire général du SGLCE CGT, qui refuse les licenciements contraints et exige « le maintien de toutes les activités et un schéma industriel cohérent ». Pour le moment, Raymond Redding s’est contenté d’écouter les propositions syndicales.

Depuis octobre 2012, les salariés de Presstalis ont bloqué partiellement ou totalement une trentaine de fois la distribution des quotidiens nationaux pour peser sur les négociations. Il faudra à ce Méridional de 63 ans, devenu fin 2010 président des éditions Nouveaux Débats Publics, beaucoup de patience pour amener la CGT qui s’arc-boute sur les avantages acquis à accepter ce régime de choc et à admettre que l’État n’a plus les moyens de payer.

RAYMOND REDDING

Médiateur chez Presstalis.

Auteur

  • Éric Béal