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Le journal des ressources humaines

Contrôles Urssaf : l’amateurisme des entreprises pointé par Atequacy

Le journal des ressources humaines | E-ressources humaines | publié le : 03.09.2012 | M. D.

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Le top 5 des motifs de redressement (en %)

Crédit photo M. D.

Dans sept contrôles sur dix, l’Urssaf détecte une anomalie, qui se solde dans la majorité des cas par un redressement. C’est ce que montre une étude du ca binet Atequacy menée au printemps 2012 avec la Junior Essec Entreprise. Les 237 entreprises interrogées sont à 63 % des PME de 50 à 250 salariés, contre 30 % d’entreprises intermédiaires et 7 % de grandes entreprises de plus de 5 000 salariés. Et appartiennent surtout au secteur des services – l’industrie et la construction représentant respectivement 29 % et 20 % des répondants.

Les trois quarts des interlocuteurs des Urssaf sont des cadres opérationnels (responsables financiers, directeurs paie ou administratifs et financiers). Mais seuls 9 % se trouvent être des DRH. Ce que déplore Michel Franco, directeur juridique, pour qui « les directeurs financiers et commerciaux ont pris le pouvoir dans l’entreprise, au détriment des DRH, qu’il faut remettre au cœur du contrôle ». Le niveau d’expérience des répondants est très variable : si six sur dix ont vécu entre deux et quatre contrôles, ils sont 20 % à n’en avoir supervisé qu’un seul. Preuve que les entreprises font profil bas, elles ne sont que 8 % à avoir contesté un redressement de l’Urssaf et plus de huit sur dix ont retiré des bonnes pratiques d’un contrôle.

Force est de constater, selon Atequacy, que, malgré l’affichage, les entreprises se préparent insuffisamment aux contrôles Urssaf. Seule une sur dix requiert les conseils d’un prestataire extérieur. Or ce sont ces sociétés qui sont le moins redressées : une entreprise sur deux dans le secteur de l’industrie, plus prompt à se faire accompagner, est en situation régulière, contre une sur dix dans la construction.

Auteur

  • M. D.