Le contrat quadriennal 2012-2015 liant le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), présidé par Jean-Paul Huchon, et la SNCF a été conclu le 10 avril. Il prend en charge notamment le coût induit par la réforme Fillon des retraites des cheminots, soit 40 millions d’euros. Dans d’autres régions, la SNCF et les collectivités s’opposent sur le financement de ce surcoût.
Les partenaires sociaux ont signé le 1er février un accord de prévoyance en faveur des salariés non cadres de la métallurgie de Lille, Roubaix et Douai. De fait, ces derniers, et notamment ceux des très petites et moyennes entreprises, n’en bénéficiaient pas jusqu’à présent, contrairement aux cadres, couverts sur ce risque depuis 1947… L’employeur cotisera à hauteur de 0,30 % minimum du taux effectif garanti annuel des salaires des administratifs et des techniciens.
La direction du Crédit foncier a signé avec la CFDT, la CFE-CGC et l’Unsa un accord de gestion prévisionnelle de départs à la retraite applicable durant quatre ans. Le but : associer l’entreprise au choix, par le salarié, de sa date de départ, en échange d’une aide au rachat de trimestres de cotisation et d’une majoration des indemnités de départ.
Dans une étude, la Mutuelle nationale territoriale préconise de mieux prévenir les fins de carrière pénibles. En effet, les agents âgés de plus de 50 ans sont surreprésentés dans la fonction publique territoriale (36 % des effectifs) par rapport au privé (20 %). Or l’âge apparaît comme un facteur aggravant des usures physiques et psychiques qui se traduisent, selon l’étude, par « des coûts d’absentéisme deux à trois fois plus élevés que la moyenne, un turnover important et des difficultés managériales ».