Avec le vieillissement des baby-boomers, la question de la transmission des compétences entre générations a pris beaucoup d’acuité. C’estsurcetteproblématique du transfert des savoir-faire que se sont penchésRobertDiezetLau­renceSarton.Cesdeux consultants prennent acte du succès pour le moins mitigé de la GPEC et tentent de mieux définir ce que l’on entend par ce terme. L’essentiel du livre est consacré ensuite à la description des méthodes de transfert de compétences.

Transférer les compétences, Robert Diez et Laurence Sarton.

Éd. Eyrolles. 194 pages, 26 euros.

Ce livre est parti d’une position de principe – un dialogue social de qualité ne doit pas être l’apanage des grandes entreprises – et d’une réalité : 98 % des entreprises françaises comptent moins de 50 salariés. L’ouvrage cerne les sujets pouvant servir d’appui au dialogue dans les PME : la vie au travail, le renforcement de l’attractivité de ces entreprises, leur apport à l’emploi. « Le dialogue social représente pour les petites entreprises une opportunité de progrès », concluent les auteurs.

Les Petites Entreprises dans le dialogue social, Jean-Paul Guillot et Dominique-Anne Michel. Les Éditions de l’Atelier. 110 pages, 12 euros.

« On ne peut associer systématiquement la confiance en soi à la parole et le doute au silence. Il y a autant de différences chez les parleurs qu’il y en a chez les silencieux. » Malgré cette défense des silencieux, l’auteur de ce livre est prolixe quand il s’agit de dévoiler les rudiments de l’art du parler. Il apprend à maîtriser son trac lorsqu’on doit s’exprimer en public. Après avoir pris connaissance des « cinq actions majeures pour oser parler et savoir dire », on est incité à passer aux travaux pratiques en commençant par ne plus se refuser à dire « je t’aime ».

Oser parler et savoir dire, communiquer avec authenticité, Arnaud Riou. Les Éditions de l’Homme. 280 pages, 20 euros.

Cette boîte à outils pour les DRH appelle le multimédia en renfort en proposant quatre vidéos d’approfondissement. Pour le reste, cha­que « outil » est découpé delamêmefaçon,avec un résumé et une série de questions pédagogiques. Des dossiers de deux pages répartis dans tout l’ouvrage apportent une vision plus « panoramique » de certains problèmes RH, comme le recrutement ou les différents contrats de travail.

La Boîte à outils des ressources humaines, Annick Haegel. Éditions Dunod. 190 pages, 26,50 euros.

Grand prêtre de la souffrance au travail, Christophe Dejours s’interroge sur les conséquences du travail sur la santé mentale. Avec la psychologue clinicienne Isabelle Gernet, il explore l’interaction des deux « centralités » de la sexualité et du travail vis-à-vis de la santé mentale. Un ouvrage difficile du défricheur d’un thème devenu malheureusement dans l’air du temps avec les suicides au travail survenus ces dernières années.

Psychopathologie du travail, Christophe Dejours et Isabelle Gernet. Éd. Elsevier Masson, collection « Les Âges de la vie ». 168 pages, 26 euros.