En mai 2011, Marine Le Pen défendait les précaires. « Le RSA est un minimum auquel ont légitimement droit de nombreux Français particulièrement démunis et il apparaît totalement stupide de vouloir réduire les revenus de ceux qui ne font aujourd’hui que survivre. » Changement de ton, en mars. En meeting à Palavas-les-Flots, la candidate du FN s’en est prise aux « profiteurs ». « Je trouve révoltant de voir des familles vivre confortablement sans travailler parce qu’elles sont devenues expertes en débrouille pour avoir toutes les aides sociales et gagner de l’argent sans se lever le matin », déclarait alors la candidate frontiste… en promettant la création d’un « secrétariat d’État à la fraude sociale ».