Depuis le début de la crise, de rares entreprises françaises ont troqué la sauvegarde de l’emploi contre une baisse de salaire. Sans aller jusque-là, cet élément central du contrat de travail est de plus en plus individualisé et variable, voire noyé dans un package « rémunération globale » au contenu aléatoire.
Elles ne sont pas très nombreuses. Reste que ces initiatives ont marqué les esprits. En 2008, les salariés de Hertz, H-P, Donatello, Osram, Mercuri Urval, entre autres, ont vu leur salaire baisser. L’argument avancé pour justifier une mesure hautement symbolique était qu’il s’agi
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