Le « travailler plus pour gagner plus » de 2007 a laissé place au « produire plus (en France) et dépenser moins ». Voilà le thème de la bataille présidentielle 2012 pour l’UMP, qui propose dans son projet économique et social un nouveau modèle de croissance faisant du made in France une marque aussi reconnue que le made in Germany.

Le parti majoritaire veut développer quatre filières d’excellence – l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, la filière médicale et le numérique – et encourager les entreprises à innover. Pour cela, il table sur le crédit d’impôt recherche, pérennisé, et sur une recherche publique « mieux valorisée » par le renforcement des liens universités-entreprises. Mais le « produire plus en France » repose avant tout sur le développement projeté des PME, « colonne vertébrale de notre politique économique ».

Pour favoriser la multiplication d’entreprises de taille intermédiaire, l’UMP prône notamment la suppression des effets de seuil sociaux, « principal frein à l’emploi dans les PME », et l’instauration d’un « Small Business Act européen », réservant une part des marchés publics européens aux PME. Il préconise encore une fiscalité antidélocalisation, mais la mesure vient d’être adoptée par son candidat, encore en fonction présidentielle, Nicolas Sarkozy.