Stages-récompenses ou alibis, vrai travail déguisé en formation, montage frauduleux, infiltration par des sectes… Le Service central de prévention de la corruption, une émanation du ministère de la Justice, tire la sonnette d'alarme dans un récent rapport sur la formation professionnelle. Et constate que « chacun des acteurs a […] intérêt à éviter que puissent être mises en place des procédures de contrôle efficaces ». Vaste chantier pour Nicole Péry.
Les responsables de la formation interrogés par la Cegos ne tarissent pas d'éloges sur les NTIC : souplesse, efficacité, sur-mesure, gain de temps et de déplacements… Bref, économies à tous les étages. Pour eux, l'e-formation est particulièrement adaptée à trois domaines : l'informatique et la bureautique (86 %), les langues (62 %) et les formations aux métiers (55 %). Condition de la réussite pour 74 % des responsables interrogés : la mise en place d'un tutorat.
Les Fongecif lancent une campagne de communication pour promouvoir le bilan de compétences et ouvrent une hot line d'information gratuite (0 800 624 624). Ils gèrent aujourd'hui 80 % des demandes de bilans. En 1998, 90 % des 7 802 bilans effectués par ce biais l'ont été par des salariés en CDI, dont 30 à 40 % de cadres, et plutôt hors de leur temps de travail (60 %).
Dans le cadre du plan de développement de la métropole phocéenne, une école d'ingénieurs en télécommunications et systèmes d'information devrait ouvrir ses portes à la rentrée 2001. Elle prendra la forme d'un groupement d'intérêt économique associant les trois universités d'Aix-Marseille, le groupe des écoles de télécommunications (ENST, Télécom Bretagne) et trois écoles des Mines (Alès, Saint-Étienne et Paris), ainsi que des entreprises et diverses institutions (ville de Marseille, CCI…).
L'antenne mosellane de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris accueillera, dès la rentrée prochaine, une soixantaine d'étudiants allemands et français. Ces élèves suivront leurs deux premières années d'études à Nancy, puis rejoindront Paris après avoir effectué un stage d'un an en entreprise, dans une administration ou sur un campus germanique. Cette délocalisation s'inscrit dans le cadre de la réforme pédagogique de l'école – cursus désormais de cinq ans.
Les 35 participants de la première promotion de ce mastère apprendront, à la rentrée prochaine, les nouvelles technologies mâtinées de management. Carrefour, IBM, Publicis et Bouygues Telecom se sont déjà engagés à recruter des stagiaires ou à cofinancer des programmes de recherche. La formation, dont le coût s'élève à 12 000 euros (un peu plus de 78 000 francs), se déroulera sur les deux campus.
