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Le FN veut fermer les frontières

Actu | Les dossiers de la présidentielle 20126. IMMIGRATION | publié le : 01.02.2012 | S.F.

Nous n’avons pas besoin d’immigration de travail, parce qu’il n’y a pas de travail et que dans cette période difficile le peu qui existe doit d’abord profiter aux nôtres. » Depuis sa déclaration aux « journées d’été Marine Le Pen » 2012 à Nice, début septembre 2011, la candidate du Front national n’a pas changé d’un iota.

La charge est lourde contre le chef de l’État qui n’a pas réussi, selon la présidente du FN, à mettre fin à « l’immigration subie » et contre le ministre de l’Intérieur qui a délivré 28000 titres de séjour de plus en 2010 par rapport à 2009. Le Medef en prend également pour son grade : « L’immigration est utilisée par les puissances d’argent et le grand patronat pour peser à la baisse sur les salaires et les droits sociaux des travailleurs français. Voulue et sans cesse réclamée par le Medef, la Commission européenne et les grands groupes du CAC 40, l’immigration n’est pas un projet humaniste mais une arme au service du grand capital », dénonce le Front national.

Le parti d’extrême droite propose un train de mesures. Réduire en cinq ans l’immigration légale de 200 000 à 10 000 entrées par an. Il s’agit de privilégier les « talents » et, donc, de modifier les règles du Code de l’entrée et du séjour des étrangers. Le FN veut remettre en cause les accords de Schengen sur la libre circulation des personnes, supprimer le regroupement familial, le droit du sol et la régularisation des sans-papiers (et interdire, accessoirement, les manifestations de clandestins ou de soutien aux clandestins). Pour la conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, les « pompes aspirantes » à travailleurs irréguliers, comme l’aide médicale d’État instaurée en 2000 par Lionel Jospin, doivent être stoppées. Enfin, la priorité nationale devra être appliquée, une loi contraignant Pôle emploi à proposer, à compétences égales, les emplois disponibles aux chômeurs français. Aux yeux de la députée européenne, cette préférence devrait également s’appliquer aux logements sociaux et aux allocations familiales, dont le versement serait réservé aux familles dont un parent au moins est français ou européen.

Auteur

  • S.F.