Jean-Paul Dubois. Éditions de l’Olivier. 218 pages, 18 euros.
Paul Sneijder a 60 ans et subit sa vie. Il vient d’un milieu modeste que sa femme, cadre sup ambitieuse, méprise. Ses jumeaux, avocats fiscalistes, lui sont étrangers. Seule sa fille trouve grâce à ses yeux. Mais elle meurt dans un accident d’ascenseur. Paul en est le seul rescapé. Un miracle qui va contribuer à le faire sortir de sa torpeur, de ce costume factice qui l’étouffe. L’ex-vendeur d’alcool français devient agoraphobe et développe une fascination pour ces machines qui transportent les gens de bas en haut. Une parabole sur l’ascension sociale, sur cette verticalité qui nous oblige au « toujours plus » au risque de perdre le sens des priorités.