Il est très jeune (34 ans) et ne vient pas du monde de la recherche. De fait, depuis son arrivée en octobre comme DRH du CNRS, Christophe Coudroy est en immersion totale. Il ­découvre, avec un certain appétit manifestement, cette structure complexe et multiforme qu’est le CNRS et qui connaît depuis 2010 une mutation de sa gouvernance et de sa gestion des ressources humaines. Mais cet énarque (promotion Copernic, sortie en 2002), diplômé de Sciences po, connaît bien la fonction publique, puisqu’il a occupé plusieurs postes au sein de son administration générale.

Par la suite, de 2007 à 2009, il a assisté André Santini, alors secrétaire d’État chargé de la Fonction publique, puis Éric Woerth au ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique comme conseiller technique chargé notamment du dialogue social, des questions de statut, de mobilité et de temps de travail.

Un parcours qui signifie que Christophe Coudroy maîtrise bien les problématiques de la fameuse révision générale des politiques publiques (RGPP), à laquelle le CNRS n’échappe pas, même s’il reste très préservé, notamment en ce qui concerne le remplacement des 700 à 800 chercheurs partant chaque année à la retraite, qui sera intégral en 2012. Avec 34 000 agents, dont 11 450 chercheurs et 14 180 ingénieurs et techniciens de la recherche (ITA), l’emploi y est plutôt stable. Le nouveau DRH de la grande maison française de la recherche s’inscrit ainsi dans la continuité de la politique RH menée par son prédécesseur, Christine d’Argouges, qui était en poste depuis 2006.

Directeur des ressources humaines du CNRS.