Le dossier de rentrée de la revue est consacré à la mobilité des salariés, thème d’un récent colloque organisé par le laboratoire de droit social de l’université de Montpellier. Le professeur Bruno Siau s’en tient à la mobilité professionnelle, soulignant qu’il s’agit d’une thématique propre à la gestion des ressources humaines plus qu’au droit du travail, où l’on ne trouvera nulle part sa définition. Le directeur du développement des ressources humaines de Vinci livre sa lecture et son expérience de ce que peut être la mobilité à l’intérieur d’un groupe de sociétés. Enfin, Florence Canut se penche sur la notion mystérieuse de « secteur géographique », dont elle dit que « la construction jurisprudentielle fuit de toute part ».

Droit social, septembre-octobre 2011.

Un sujet pointu à l’affiche : l’avenir de l’emploi dans les géosciences. Une façon pour Jacques Varet, conseiller du président du BRGM, de fournir une nouvelle illustration du risque de pénurie en scientifiques pour la France. Il énumère les métiers en voie d’apparition ou de développement dans le secteur des matières premières minérales : écoconception, stockages divers, géothermie, applications des technologies de l’information…

Futuribles, septembre 2011.

Le risque de réputation est devenu un risque de premier rang pour les entreprises, explique Olivier Hassid, directeur général du Club des directeurs de sécurité des entreprises, dont la revue a choisi pour thème de dossier « le droit à l’image ». Michael Power, professeur à la London School of Economics, regrette que « les pratiques actuelles de la gestion du risque semblent indiquer qu’on perçoit plutôt dans les parties prenantes de l’entreprise non des partenaires, mais un risque externe supplémentaire qu’il convient d’analyser pour mieux le maîtriser ». Un chapitre se focalise sur la nouvelle donne pour la gestion de la réputation provoquée par le numérique et les réseaux sociaux.

Sécurité & stratégie,juin-septembre 2011.

Un numéro d’hommage à Georges Besse, patron de Renault assassiné par des terroristes. Incarnation d’une époque, éditorialise Pierre Couveinhes, « où les chefs d’entreprise recherchaient opiniâtrement la rentabilité, mais avec en permanence à l’esprit l’intérêt national et celui des entreprises et des personnels dont ils avaient la charge, sans qu’il fut question d’enrichissement personnel ». Dans son management, ce grand patron, plutôt de gauche, accordait, selon Christian Marbach, une importance majeure à la connaissance des technologies et des produits. Un manager de terrain, soucieux de rester près de ses cadres, respectueux des syndicats mais ne rechignant pas au conflit avec eux. « Pour Besse, être social, c’était d’abord s’assurer que l’entreprise reste viable », conclut Marbach.

Réalités industrielles,août 2011.