Le nouvel outil permettra au spécialiste des prestations de services de gérer la paie et les temps des salariés. Un changement qui nécessite un fort accompagnement.
Pour les DRH, les nouvelles normes sont généralement un casse-tête. Mais, en contrepartie, elles ont le mérite d’inciter les entreprises à moderniser leurs outils de gestion. Le groupe Derichebourg, spécialiste des prestations de services aux entreprises, à l’environnement et aux aéroports, disposait d’un outil de gestion de paie depuis 1991. Mais, avec plus de 20 000 paies à réaliser chaque mois, un constat s’est imposé : « Nous étions parvenus au bout de ce que l’on pouvait demander au produit. Les changements devenaient très complexes à paramétrer et nous perdions en fiabilité », souligne Sophie Moreau-Follenfant, DRH du groupe Derichebourg.
La direction décide alors de changer le SIRH avec pour objectif de sortir « normalement » la N4DS (la nouvelle norme remplaçant la DADS-U), mais aussi de disposer d’un instrument d’aide à la décision. « Nous voulions un outil qui permette aux managers de suivre les plannings et qui intègre une gestion analytique chantier par chantier pour chaque collaborateur. Le but était également de fiabiliser les processus de paie afin de permettre aux gestionnaires de se concentrer sur leur cœur de métier », précise la DRH. Commence alors une procédure qui va durer plus d’un an : « Pendant plus de six mois, nous avons élaboré un cahier des charges très précis. Pour cela, accompagnés d’un cabinet de conseil, nous avons mis en place différents groupes de travail avec les personnes concernées. Cela afin de développer un système qui réponde à leurs attentes », explique Sophie Moreau-Follenfant.
À l’issue de l’appel d’offres, c’est la solution de HR Access qui est retenue. En attendant le basculement des données en juillet 2012, une phase d’appui au changement va se dérouler au sein de l’entreprise : « Les gestionnaires de paie seront tous formés. Parmi eux, nous constituerons une équipe de référents régionaux. C’est un changement complet de système et d’interface et il est indispensable d’accompagner les utilisateurs. » Un projet voulu et soutenu par la direction, car, comme le rappelle la DRH, « c’est un véritable investissement industriel pour les quinze à vingt ans à venir ».
