Près de quatre jeunes de moins de 30 ans sur dix (39 %) sont préoccupés par l’équilibre vie ­privée/vie professionnelle, d’après une étude de GFK menée dans 29 pays. Cette inquiétude diminue chez les générations suivantes : 34 % des trentenaires, 30 % des quarantenaires, 28 % des cinquantenaires et seulement 24 % des plus de 60 ans le sont aussi. Cette décroissance générationnelle de la pression ressentie par les salariés se retrouve également s’agissant du niveau de stress au travail (40 % des moins de 30 ans ; 28 % des plus de 60 ans) ainsi que des incitations à travailler plus longtemps (31 % des premiers ; 17 % des seconds). Ces résultats ont des conséquences : 21 % des moins de 30 ans sont très impliqués dans leur travail, pour 31 % des plus de 60 ans. Une fracture générationnelle qui complique la fidélisation des talents.