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Idées

La santé au travail, une coresponsabilité

Idées | Livres | publié le : 01.09.2011 |

L’affaire des suicides chez France Télécom l’a montré : le domaine de la santé au travail est un de ceux qui se sont le plus transformés au cours des dernières années. Désormais, remarque Michel Blatman, conseiller à la chambre sociale de la Cour de cassation, la santé et la sé­curité au travail sont « considérées comme des démarches dans le cadre de politiques globales et programmées visant à développer une véritable “culture de la prévention” ». Il y a une quasi-obligation de résultat pour l’employeur mais le salarié n’est pas exonéré de ses responsabilités, loin de là. Emmanuel Lafuma se penche, pour sa part, sur la délicate question de la charge de travail que l’on ne peut, à son sens, séparer de la discussion, au sein de l’entreprise, sur l’emploi.

Droit social, juillet-août 2011.

L’investissement socialement responsable ­devrait être le régime général de l’investissement. Or on en est loin, estiment Patricia Crifo et Nicolas Mottis, qui notent toutefois une convergence croissante entre les deux formes d’investissement. Ce qui pourrait conduire la finance à avoir un impact majeur sur « la promotion d’activités offrant de meilleures performances sociales et environnementales ».

Gérer & comprendre, juin 2011.

La revue planche sur les choix énergétiques de l’avenir, après Fukushima. Michel Drancourt s’interroge sur les conséquences de ce drame pour le « système Ohno », celui du zéro défaut, zéro stock et zéro retard. « La catastrophe japonaise vient s’ajouter à d’autres accidents et facteurs divers (grèves, par exemple) non prévus dans le modèle. »

Futuribles, juillet-août 2011.

La sociologie du travail s’est peu intéressée aux problèmes de conflits et de négociations, pourtant centraux dans la vie sociale. Odile Join-Lambert et Michel Lallement dégagent trois pistes de réflexion : l’évolution des dynamiques des conflits et des négociations, la redéfinition de ces catégories, enfin la place accordée au droit dans ces circonstances. Nicolas Hatz­feld observe que « les conflits défont l’ordre des choses et, ce faisant, libèrent des ressorts généralement cachés de la vie au travail ». Et Jérôme Pélisse analyse la tendance à la juridicisation des relations du travail.

Sociologie du travail, avril juin 2011.

C’est sur la fracture civique que se penche cette livraison. « Dans aucun pays on ne fait de bon business s’il n’y a pas de paix sociale », prévient Richard Descoings, le patron de Sciences po. Antoine Frérot, président de Veolia, met en avant la lutte contre la pauvreté comme œuvre d’intérêt général s’exerçant aussi par le biais de l’entreprise. Et Bernard Emsellem cite le cas de la SNCF, pour rappeler combien le social est une « composante des métiers de la mobilité ».

La Revue civique, printemps-été 2011.