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Mathieu Plane

Actu | publié le : 01.09.2011 |

Entre le début de la mandature de Nicolas Sarkozy et aujourd’hui, le monde a connu une gigantesque crise financière, avec pour conséquence une rupture de l’évolution du pouvoir d’achat des ménages français (0,1 % par an de 2008 à 2010, contre 1,8 % en moyenne pour les dix années précédant la crise). Si celui-ci stagne d’un point de vue macroéconomique, cela veut dire aussi qu’individuellement de nombreux ménages ont vu leur pouvoir d’achat diminuer dans cette période. Votée en 2007, avec un taux de chômage proche de 7 %, la mesure phare de la loi Tepa sur la défiscalisation des heures supplémentaires avait un sens. Avec 700 000 chômeurs de plus et une augmentation du sous-emploi, elle n’en a plus. Or la défiscalisation des heures supplémentaires coûte environ 4 milliards d’euros à l’État chaque année. Il aurait été préférable d’utiliser cet argent pour soutenir l’emploi. Actuellement, avec une situation conjoncturelle radicalement différente de celle de 2007, le « travailler plus pour gagner plus » ne peut pas fonctionner, ou alors au détriment de certains. Les demandeurs d’emploi en tête.