Pourquoi vouloir compléter avec un doctorat la formationdecollaborateurs déjà issus de grandes écoles ?

Nous avons créé ce doctorat exécutif car nous nous som­mes rendu compte que bon nombre de nos ingénieurs de haut niveau passés par les grandes écoles ne disposaient pas de thèse. Nous avons souhaité leur donner une seconde chance tout en maintenant leur activité professionnelle. Il répond en outre à quatre ambitions de PSA. Celle d’être un groupe global, et le PhD est la référence au niveau mondial. Celle d’être opérationnel : nos ingénieurs chercheurs encadrent eux-mêmes des doctorants. Celle d’être producteur de coups d’avance technologiques. Et, enfin, être un groupe responsable en proposant un outil d’épanouissement à nos collaborateurs.

Pourquoi avoir choisi cette université ?

L’UPMC est reconnue pour sa recherche de niveau mondial. De plus, nous voulions quenoscandidats baignent dans un environnement universitaire. Nous ne voulions pas les remettre dans les écoles d’ingénieurs dont ils connaissent le système.

Comment concilier l’exigence d’une activité professionnelle de haut niveau et la poursuite d’une thèse ?

Ils choisissent un programme scientifique en résonance avec leur travail. D’un côté, ils passeront une journée par semaine dans leur laboratoire de recherche universitaire. Un défi en termes d’intensité et d’efficacité de travail. De l’autre, ils orienteront dans leur service leur programme de recherche au regard de leur thèse. Je serai le garant de la qualité de la recherche.

Combien de personnes seront concernées ?

Un de nos ingénieurs chercheurs a entrepris ce doctorat exécutif. Nous envisageons, à terme, des promotions d’une dizaine de collaborateurs. Un comité de pilotage paritaire PSA/UPMC étudiera les dossiers de candidature. Nous comptons également ouvrir ce doctorat exécutif aux sciences humaines ; au management, par exemple. Le pôle de recherche et d’enseignement supérieur dont fait partie l’UPMC nous offre une ouverture sur de nombreux champs disciplinaires.