En quoi consistent vos interventions ?

Nous ne proposons pas d’accompagner les partenaires sociaux sur une négociation. À l’époque où j’avais des responsabilités syndicales, je n’aurais pas apprécié que l’on me tienne la main à cette occasion. Mais les responsables syndicaux et les directions des ressources humaines peuvent avoir besoin de faire le point sur la qualité du dialogue social en général.

Comment cela se traduit-il ?

Nous proposons un diagnostic des relations sociales au travers d’une enquête auprès des représentants élus du personnel, des salariés et des membres de la direction. Il ne s’agit pas d’un questionnaire type mais de discussions ouvertes au cours desquelles nos interlocuteurs sont libres d’aborder tous les sujets.

Comment choisissez-vous les salariés ?

Les partenaires sociaux nous font des propositions. Mais nous tenons à ce que tous les statuts, ouvriers, managers intermédiaires et ingénieurs, soient représentés.

Être un ancien syndicaliste est-il un handicap ou un atout ?

Je ne cache pas mon passé de cédétiste, mais je ne le revendique pas non plus. Lorsque les syndicalistes connaissent mon histoire, c’est plutôt un atout. Je n’ai pas besoin de prouver que je sais de quoi je parle. Par ailleurs, nous ne faisons pas de préconisations mais nous invitons les partenaires sociaux à trouver par la négociation des solutions qui améliorent la situation de l’entreprise et des salariés. Notre but est de pousser les parties à partager un diagnostic commun sur lequel elles peuvent bâtir.