Voilà l’été qui revient, ses promesses de farniente et d’explorations en tout genre.

Assez du boulot, ras la casquette du métro, il s’agit de prendre le large.

Clore les dossiers, oublier les tracas, on décroche pour quelques jours.

Amsterdam ou Zanzibar en passant par La Ferté-Bernard, tout est permis.

Nager, danser, sauter, courir, manger, dormir : la liberté comme seul programme.

Club ou gîte, maison de famille ou location entre amis, tente ou marabout, peu importe le toit.

Etoiles filantes dans le ciel d’août, des vœux, du rêve pour toute l’année.

Septembre est encore loin, soufflons, sifflons, la vie est toujours plus belle l’été !

Côté souvenirs : Été 1936, Léon Blum, qui vient d’être élu, instaure deux semaines de congés payés pour tous. Pour la première fois, des dizaines de milliers d’ouvriers et d’employés vont prendre la route des vacances.

Léo Lagrange, nommé sous-secrétaire d’État aux Sports et aux Loisirs, doit orchestrer cette situation inédite avec des moyens qui restent limités. Il parvient notamment à obtenir de la SNCF des billets populaires de congés annuels – qui existent toujours – avec 40 % de réduction.

Le 1^er août, 560 000 personnes se bousculent dans les gares…

“Les départs en vacances apparaissent aujourd’hui comme une préoccupation secondaire face au chômage et aux incertitudes du monde du travail . 40 % des Français ne partent pas durant leurs congés et le « devoir » de mobilité qu’impose la « société de consommation » n’est pas ressenti par tous comme une injonction.”

Les Français et les Vacances, Bertrand Réau. CNRS Éditions, mai 2011.

Ce que dit la loi :

La période de prise des congés payés est fixée par les conventions ou accords collectifs de travail. Elle comprend dans tous les cas la période du 1^er mai au 31 octobre de chaque année. À défaut de convention ou accord collectif de travail, cette période est fixée par l’employeur en se référant aux usages et après consultation des délégués du personnel et du comité d’entreprise.

Art. L. 3141-13 du Code du travail.

Touriste : Est considérée comme touriste toute personne en déplacement hors de son environnement habituel pour une durée d’au moins une nuitée, et d’un an au plus, pour des motifs non liés à une activité rémunérée dans le lieu visité. (Définition du secrétariat d’État au Tourisme.)