Il est arrivé dans la banque « un peu par hasard » et dans le syndicalisme « naturellement », après avoir milité dans une radio libre lyonnaise. Luc Mathieu, biologiste de formation et salarié du groupe Banque populaire, n’aime pas la lumière. « J’ai rejoint la commission exécutive fédérale en 2008 pour donner un coup de main », rappelle-t-il. Avec succès, puisqu’il prit la succession à la tête de la CFDT Banques de Véronique Descacq, appelée par la confédération en 2010 à suivre la protection sociale. Le secrétaire général de la nouvelle structure, forte de 30 000 adhérents, doit désormais peaufiner la fusion engagée depuis 2005, « qui est une réponse logique à la proximité des activités des groupes bancaire et assurantiel ». L’un des chantiers est de renforcer la visibilité de sa fédération au niveau européen.
Déjà présente au sein de l’UNI et de la CES, elle vient d’adhérer à Finance Watch, un contre-pouvoir aux lobbies bancaires. Égalité hommes-femmes, conditions de travail et formation professionnelle vont occuper l’agenda de Luc Mathieu. Car il s’avère plus facile de fusionner deux fédérations que de marier les Opca des deux branches !
51 ans.
Secrétaire général de la CFDT Banques et Assurances.