Ce n’est pas « le bon moment pour une réduction de cette taille », a réagi le ministre du Travail Valeriano Gomez à l’annonce de Telefonica de réduire de 20 % ses effectifs en Espagne dans les trois ans à venir. Dans un contexte de chômage très élevé, cela signifierait de 5 600 à 6 400 suppressions de postes (sur un total de 32 000), relève El Pais. L’opérateur téléphonique a précisé que si ces coupes devaient se matérialiser, elles se feraient en plein accord avec les syndicats. « La négociation avec les syndicats commencera très vite », a déclaré la direction. Une négociation qui inclut la nouvelle convention collective et qui abordera aussi les externalisations et le fait de lier les hausses de salaire à la productivité. Selon les syndicats, le groupe pourra difficilement mettre en place un plan social après avoir réalisé des bénéfices record de 10,1 millions d’euros en 2010 et distribué 7,3 millions d’euros de dividendes, conclut le journal.