Nouveau directeur général des ressources humaines de la Banque de France, Frédéric Peyret connaît par cœur la « vieille dame ». Il a commencé sa carrière en 1976 dans la maison, « pour l’essentiel dans les fonctions support », résume-t-il. « Il connaît parfaitement les RH pour avoir piloté les plans de restructuration des années 90 puis 2000 », explique Denis Durand, secrétaire général CGT, pendant lesquelles l’institution a fermé l’essentiel de ses succursales en régions. Pour 2011, sa feuille de route est balisée : risques psychosociaux, retraite et attractivité de la banque. « Nous devrions avancer vite sur les risques psychosociaux. Notre observatoire paritaire vient de remettre un rapport avec près de 150 propositions. Une base intéressante pour construire un accord. » Le dossier des retraites et celui des seniors seront plus délicats. La moitié du personnel a plus de 50 ans. Derrière, c’est aussi l’attractivité de la banque qui est en jeu, d’autant que la Banque centrale ne propose pas des salaires à l’embauche très engageants. Lors des dernières NAO, Frédéric Peyret a octroyé une prime de 1 000 euros aux nouveaux embauchés. « Une sorte de hello bonus pour attirer des jeunes », explique-t-il.
DG ressources humaines.
2008
Secrétaire général.