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Le journal des ressources humaines

Saint-Gobain unifie sa santé

Le journal des ressources humaines | Protection sociale | publié le : 01.03.2011 | R.L.S.

Les filiales volontaires peuvent appliquer, depuis le 1er janvier, le nouveau régime.

Près de 50 000 salariés, 128 régimes de complémentaire santé différents et 31 organismes assureurs… Pour simplifier la couverture santé de ses salariés, Saint-Gobain a harmonisé son dispositif et l’a confié à un prestataire unique, Malakoff Médéric, via sa mutuelle Mut2M. À l’automne, l’entreprise a signé un contrat commercial avec ce groupe paritaire en vue de transférer les salariés des filiales de Saint-Gobain volontaires vers un des deux régimes proposés : le A offre une couverture basique, et le B présente des garanties supplémentaires en dentaire et en optique. Dans les deux cas, la participation de l’entreprise s’élève à 60 % de la cotisation ; celle du salarié, à 40 %. Depuis le 1er janvier, date de mise en œuvre du régime, 90 % des salariés ont ainsi, selon la direction, bénéficié du nouveau dispositif. Pour l’essentiel, il s’agit de ceux déjà couverts par Malakoff Médéric et de ceux des filiales dépourvus de toute couverture. En revanche, certaines filiales continuent à faire de la résistance. Tel Saint-Gobain Weber, où les organisations syndicales regrettent que les négociations d’un accord-cadre aient tourné court : « La direction a décidé unilatéralement de baser la cotisation sur le plafond mensuel de la Sécurité sociale. Or l’assiette de notre complémentaire santé actuelle repose sur le salaire, plus égalitaire », déplore Christophe Pernod, délégué syndical CFDT. Conséquence, un employé au salaire minimum devrait débourser 17 euros de plus par mois dans le nouveau régime, alors qu’un cadre dirigeant cotiserait 100 euros de moins. Même son de cloche à la CGT Verre-Céramique. Mais les syndicats se sont heurtés à une fin de non-recevoir de la part de la direction : « 20 % seulement des anciens contrats étaient construits sur une cotisation assise sur les salaires », justifie Dominique Azam, directeur des affaires sociales de Saint-Gobain.

Auteur

  • R.L.S.