Jean-François Pilliard, président de l'Afpa

« Pour faire avancer la formation, mieux vaut être acteur que spectateur », note Jean-François Pilliard, DRH et membre du comité exécutif de Schneider Electric, qui n'a mis que 48 heures pour accepter la présidence de l'Afpa. Convaincu que « l'emploi et la formation sont des enjeux essentiels », le successeur d'Yves Carcenac s'est fixé quatre objectifs. « Il nous faut continuer à renforcer nos liens avec l'ANPE dans l'esprit du contrat de progrès signé avec l'État, explique le nouveau président, également maître de conférences à l'université Paris II. Il s'agit d'aider les demandeurs d'emploi à définir un projet de formation et de leur apporter des réponses. Nous devons aussi nous mettre au diapason de l'économie actuelle en permettant aux clients de l'Afpa de se former aux nouvelles technologies par les nouvelles technologies. Pour coller aux réalités du terrain, l'Afpa doit poursuivre son mouvement de déconcentration. Le rôle des directions régionales est prépondérant. Enfin, il est nécessaire de créer une dynamique nouvelle pour permettre aux différents acteurs de l'association de se mobiliser autour d'un projet fédérateur. »