Que n'a-t-on dit sur Aluminium Dunkerque, ses trois niveaux hiérarchiques, l'autonomie et la polyvalence de ses équipes ou son tutoiement généralisé. Dix ans après, l'usine phare de Pechiney sort meurtrie d'une grève de trente-cinq jours. Pour les opérateurs restés des ouvriers sans horizon, le pari est à l'eau.
Finis les défilés, repliées les banderoles, coupés les mégaphones. Le long de la nationale 1 qui relie Calais à Dunkerque, l'usine Pechiney, gigantesque site industriel de 65 hectares fouetté par une bonne brise maritime, est redevenue étrangement calme. Dans le vaste patio centr
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant