L'École nationale supérieure d'ingénieurs de génie chimique (ENSIGC) et l'École nationale supérieure de chimie de Toulouse (ENSCT), deux établissements de l'Institut national polytechnique de Toulouse, préparent leur fusion pour la rentrée 2001. Objectif annoncé : créer un établissement capable de rivaliser avec les écoles européennes.
L'Europass-Formation est un livret qui recense les compétences d'un individu – salarié, apprenti, chômeur, étudiant – acquises au cours de ses périodes de formation. Il est censé permettre une meilleure mobilité au sein de l'Union européenne. Les organismes de formation peuvent en faire bénéficier leurs stagiaires auprès des Carif (centres d'animation) ou des rectorats.
Le Haut Comité éducation-économie-emploi reprend du service. Mis au placard en mai 1999 et remplacé par la mission 3 E (éducation-économie-emploi), le comité se veut aujourd'hui un lieu d'échanges entre l'Éducation nationale et ses partenaires économiques. Formé de 41 membres, il est présidé par Jack Lang.
Les grandes écoles de commerce sont des nids à start-up. Lors du dernier forum de l'ESCP-EAP, une quinzaine de « jeunes pousses » créées par des élèves se sont succédé sur un stand mis gratuitement à leur disposition. Elles venaient… recruter des stagiaires. À HEC, l'association étudiante Starting Blocks a organisé un forum de recrutement spécialement consacré aux start-up et aux entreprises de croissance, en marge du forum traditionnel.
Une fois n'est pas coutume, l'organisme de conseil et de formation se penche sur son cœur de métier. Une réflexion qui a débouché sur la création d'une université d'entreprise virtuelle à destination de ses consultants, administratifs et commerciaux, soit 1 000 salariés. Outil de cohésion interne mais aussi laboratoire de management, cette université, qui travaille notamment avec le Cnam, pourrait, à terme, s'ouvrir sur l'extérieur.
De plus en plus d'intérimaires sont appelés à dépanner à distance des utilisateurs de matériel informatique. En cinq ans, Plus Nouvelles Technologies, pôle du spécialiste du travail temporaire Plus Intérim, a vu ces missions « help desk » quintupler. La société a donc mis en place une formation d'assistants utilisateurs sur quinze jours. Tous les candidats certifiés « help desk agreement » se sont vu proposer un CDI à l'issue de leur mission.
Désormais, la Sécurité sociale reconnaît aux apprentis effectuant un stage dans un pays de l'Union européenne le statut de détachés. Ils continuent ainsi de bénéficier de leur couverture sociale.