Réduction de coûts oblige, les entreprises s'efforcent de maigrir. Services généraux, production, logistique… la sous-traitance et l'externalisation de pans entiers d'activité gagnent du terrain. Le plus souvent aux dépens des salariés transférés, qui voient avantages sociaux, rémunération et perspectives de carrière rétrécir comme peau de chagrin.
En apparence, rien n'a changé : les 570 salariés de cette usine du nord de la France continuent, comme avant, de fabriquer des centraux téléphoniques pour le groupe suédois Ericsson. Sauf que, par un coup de baguette magique, tout le personnel est passé en mars dernier sous la ba
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