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Le journal des ressources humaines

On demande des ascensoristes

Le journal des ressources humaines | Formation | publié le : 01.01.2011 | D. A.

Les spécialistes de l’entretien et de la réparation des ascenseurs ont du pain sur la planche. La loi sur la mise en sécurité des ascenseurs (SAE) l’impose : la moitié du parc français de 470 000 ascenseurs, vieillissant, devra être mis aux normes d’ici à 2013. Un travail que les syndics d’immeuble ont repoussé à plus tard, au prétexte de la crise, mais qui nécessite aujourd’hui la mobilisation d’un nombre croissant de techniciens. Or, compte tenu de la pyramide des âges de la profession, la formation massive d’une nouvelle génération d’ascensoristes est devenue urgente. En effet, la profession estime qu’elle devra recruter en moyenne 1 500 personnes par an pendant dix ans. Pour y contribuer, le CFA des Douets, à Tours, le plus gros établissement de formation d’ascensoristes en France, vient d’ouvrir un nouveau bâtiment dédié à cette activité. « Il sera équipé de 12 gaines, ce qui nous permettra d’accueillir à terme 250 élèves en alternance. Ceux qui intègrent le cycle avec un niveau brevet professionnel seront formés durant deux ans. Les bac + 2 obtiendront leur certification de niveau IV au bout de dix-huit mois », explique Fernand Hoareau, le responsable pédagogique du CFA. À Tours, c’est le fabricant Otis qui sélectionne les apprentis ; c’est lui également qui fournit au CFA les cages et moteurs d’ascenseursquiservirontàl’apprentissagepratiquedesstagiaires. Depuis 1998 – à l’exception des deux dernières années, où la crise l’avait poussé à la prudence –, c’était aussi Otis qui recrutait la totalité des jeunes à l’issue de leur formation. « Le travail s’est accumulé : on peut s’attendre à des débouchés professionnels très importants », assure le responsable. L’indemnité de 1 300 euros net versée aux apprentis dès leur première année est un signe qui ne trompe pas.

Auteur

  • D. A.