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La chimie signe un accord jeunes a minima

Actu | Veille | publié le : 01.01.2011 | Stéphane Béchaux

Un texte « majeur ». À l’Union des industries chimiques (UIC), on n’hésite pas à utiliser les grands mots pour qualifier l’accord de branche, portant sur l’insertion profes­sionnelle des jeunes, paraphéle30novembre.Un enthousiasme partagé par la CFDT et la CGC, signataires avec la CFTC, qui usent du même adjectif élogieux.

Àlalecture,l’accordserévèle pourtant bien fade. Il insiste, d’abord, sur les conditions d’un accueil réussi des recrues – remise d’éléments d’information, visite du site, formation à la sécurité… –, qui relèvent davantage du bon sens que de la négociation. Il affirme, ensuite, que le contrat d’apprentissage, du CAP au bac + 5, constitue « une voie particulièrement appropriée » d’accès àl’emploi. Avec l’objectif de doubler, en cinq ans, le nombre d’apprentis, pour atteindre un effectif « de l’ordre de 3 000 ». Un volume qui reste modeste au regard des 190 000 salariés des industries chimiques. Le texte invite d’ailleurs les entreprises à verser leur taxe au collecteur de branche, c’est-à-dire… l’UIC.

L’accord détaille, enfin, les modalités d’accueil desstagiaires, en paraphrasant les textes en vigueur. Parmi les « grandes » avancées, l’accès au restaurant d’entreprise, le remboursement des frais de transport et le bénéficeéventuel des œuvres sociales du CE. Côté gratification, pas de coup de pouce obligatoire. Mais la seule mention d’un possible montant « plus élevé », fixé « de manière objective ». Bigre !

Auteur

  • Stéphane Béchaux