Le groupe de BTP abondera les versements dans la limite de 200 euros par an.
Depuis le 1er décembre, le nouveau plan d’épargne pour la retraite collectif (Perco) de Vinci est ouvert aux quelque 110 000 salariés du groupe en France (filiales comprises). Fruit d’un accord conclu, le 25 juin, avec trois syndicats (CFDT, CFE-CGC et CFTC) sur cinq, ce dispositif résulte de la volonté du groupe « de mettre à disposition des salariés un produit adapté à la retraite tout en leur offrant des conditions d’accès privilégiées », explique Laurence Boutinet, directrice rémunérations et avantages sociaux de Vinci. Il leur « laisse aussi le plus de souplesse possible » dans chacune des trois phases du Perco : alimentation, gestion et modalités de sortie.
Le Perco de Vinci accepte ainsi, à côté des versements volontaires, des transferts en provenance de tous types de dispositifs : participation, intéressement, compte épargne temps, plan d’épargne groupe. En contrepartie, Vinci s’est engagé à abonder de 50 % les sommes versées, dans la limite de 200 euros. « C’est mieux que rien », se félicite Roland Sabatier, délégué CFTC de Cegelec, filiale de Vinci. Le salarié aura le choix entre huit fonds et une gestion libre ou pilotée de façon « à répondre à chaque profil d’épargnant ». Cette dernière repose sur une combinaison de trois fonds communs de placement purs (actions, obligataires et monétaires). Le salarié disposera, en gestion libre, de cinq autres fonds – tous choisis paritairement. L’accord prévoit, enfin, la mise en place d’une commission paritaire de suivi de la performance des fonds.
La tenue de compte a été confiée à Creelia – filiale du Crédit agricole –, de façon à « optimiser les frais, mais aussi à récapituler sur un seul relevé l’ensemble des avoirs du salarié quel que soit le dispositif ». Toutes les modalités de sortie (rente ou capital) ont été ouvertes.