Pourquoi avez-vous décidé d’implanter un outil d’analyse décisionnelle ?

Jusqu’en 2006, nous avions une gestion RH papier avec des tableaux de bord sociaux remis aux opérationnels RH et à la direction générale tous les mois. Ces indicateurs étaient plus ou moins détaillés. Il était difficile pour l’opérationnel RH de croiser les données administratives et de paie, et seules les personnes travaillant sur le reporting social avaient la main sur l’outil. Nous avons donc cherché une solution plus conviviale, plus dynamique et qui permette aux opérationnels d’être autonomes. L’objectif était de leur donner la possibilité d’accéder aux données et de restituer l’information.

Pourquoi ce besoin est-il devenu si important ?

Le Groupe Canal Plus compte 4 400 salariés et notre population de collaborateurs est très diversifiée avec une organisation transverse dans plusieurs sociétés en France et à l’étranger. Or nous avions besoin d’un outil pour mettre en forme les données de manière automatique. La mise en place d’un outil de business intelligence avait pour but de mieux connaître les effectifs des permanents et des stagiaires, d’en comprendre les fluctuations et d’analyser la masse salariale.

Aujourd’hui, voyez-vous la différence ?

Absolument, car l’outil a été très vite adopté par les utilisateurs. Nos indicateurs sont à jour plus rapidement, nous sommes plus réactifs et les opérationnels sont plus autonomes. Un grand nombre de rapports papier ayant été automatisés, nous avons aussi pu réaliser des gains de productivité et chaque DRH a désormais une visibilité au jour le jour de son périmètre. Par ailleurs, cela nous permet de remonter plus vite à la maison mère les informations concernant le reporting social.

Qu’est-ce qui a fait le succès de cette implantation ?

La convivialité de l’application. Les opérationnels RH ne sont pas des informaticiens et, pour qu’ils adoptent la solution, il leur fallait un outil intuitif avec une interface Web. C’est important dans la conduite du changement car, même si l’outil réalise des opérations complexes, plus il est convivial, plus les collaborateurs l’utilisent.