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Droit de réponse

Droit de réponse | publié le : 01.12.2010 | Patrick Ertz

Le président de la CSFV a souhaité réagir après la publication de l’article intitulé « Le fabuleux trésor de la CFTC du Commerce » (Liaisons sociales magazine n° 116, novembre 2010).

La Fédération CFTC CSFV prône la défense de l’intérêt collectif et non l’individualisme. À ce titre, il est particulièrement vexatoire et blessant de laisser planer un éventuel doute sur un enrichissement personnel des dirigeants de notre syndicat.

L’acquisition du bien immobilier ne repose nullement sur la création d’une SCI avec un quelconque bénéficiaire unique. La bonne gestion financière d’un syndicat n’est-elle pas la première qualité que les adhérents d’un syndicat attendent de ses dirigeants ? En réunissant en un même endroit les nombreuses sessions de formation, les réunions des sections syndicales et les différents services de la fédération (juridique, négociation, communication, reprographie, logistique), cet investissement a été réalisé avec comme principal objectif d’améliorer les services rendus aux adhérents.

Nous notons que lorsque des syndicats concurrents accèdent à de nouveaux locaux, la presse parle de leur bonne santé, mais lorsqu’il s’agit de la CFTC, cela devient suspect.

La loi du 20 août 2008 prévoit de faire le point sur la représentativité des syndicats au niveau de la branche en 2013. À cette date, un état des lieux sera réalisé et permettra de savoir de manière très précise quels syndicats sont représentatifs au niveau national. Consciente de cet enjeu, la fédération a renforcé sa politique de conquêtes afin d’aider et d’épauler les adhérents pour les élections professionnelles. Les récentes et nombreuses victoires électorales confortent d’ailleurs notre syndicat dans sa démarche.

En réponse au train de vie luxueux évoqué dans l’article, la fédération souhaite indiquer que les remboursements actuellement pratiqués sont très contrôlés et certifiés par un commissaire aux comptes indépendant et ne sont ni disproportionnés ni choquants. L’expert-comptable évoque notamment le faible taux de frais de fonctionnement pour une structure de notre taille.

Enfin, et pour information, le nouveau syndicat de la restauration et de l’hôtellerie n’est absolument pas « moribond », comme l’évoque votre journaliste. À l’heure où je vous écris, le syndicat de l’hôtellerie et de la restauration régional d’Ile-de-France compte plus de 830 adhérents.

Auteur

  • Patrick Ertz