La Banque Laurentienne du Canada devait ouvrir un kiosque de recrutement à la fin novembre dans le métro de Montréal. La plus petite des grandes banques canadiennes, 3 600 employés, ne trouve plus assez de candidats par les voies traditionnelles d’embauche. D’où l’idée de ce stand appelé Station Carrière, une nouveauté dans un Québec qui manque terriblement de main-d’œuvre. L’an prochain, le nombre de départs à la retraite dépassera celui des arrivées sur le marché du travail. Pour ne rien arranger, « les banques vendent des produits financiers de plus en plus complexes et il leur faut du personnel de plus en plus qualifié », confie Denis Morin, professeur de gestion des ressources humaines à l’Université du Québec à Montréal, à la revue économique les Affaires. Il leur faut donc innover.