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Vie des entreprises

Le général Forestier réorganise le Cnam au pas de charge

Vie des entreprises | Méthode | publié le : 01.10.2010 | Anne-Cécile Geoffroy

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Répartition des 1 600 salariés du Cnam (en %)

Crédit photo Anne-Cécile Geoffroy

Appelé à la rescousse en 2008 à la tête d’une institution en crise, Christian Forestier n’a pas chômé. Statuts, offre de formation, réseau des Cnam…, il mène la restructuration tambour battant. Au risque de négliger le dialogue et l’adhésion des troupes.

J’ai le sentiment de piloter un A380 sans tableau de bord et la tête par le hublot ! » Christian Forestier, administrateur général du Cnam, ne manque pas de lucidité. Budget grevé, gestion des ressources humaines en friche, système d’information fruste, patrimoine immobilier en mauvais état, la maison fondée par l’abbé Grégoire à la fin du XVIIIe siècle n’est pas au mieux de sa forme. Depuis 2005, une série de rapports (Inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale, Inspection générale des finances, Cour des compotes) fait remonter à la surface l’état désastreux de cet établissement atypique dédié à la promotion sociale des actifs. Pour sortir le Cnam de ses crises, Jean-Marc Monteil, chargé de mission sur le grand emprunt auprès de François Fillon, appelle à la rescousse Christian Forestier, dont la famille politique se situe pourtant clairement à gauche. Son côté « plus corsaire que capitaine de la Royale », de son propre aveu, aurait pu en dissuader plus d’un. Mais ses atouts ont joué pour lui : une connaissance parfaite du système éducatif français (il a été directeur général des enseignements supérieurs, directeur de cabinet de Jack Lang au ministère de l’Éducation nationale) et un puissant réseau, celui des francs-maçons, dont le Cnam est un fief. C’est peu dire qu’il était attendu comme le Messie par le personnel en 2008.

Mais cet ingénieur de formation n’a pas seulement les faux airs d’un Sébastien Chabal aux cheveux blancs, il en a aussi le style. En deux ans, il n’a pas hésité à foncer dans la mêlée. Avec une concertation réduite au minimum, il a dépoussiéré les statuts de l’établissement, fait voter un nouveau règlement intérieur et réorganisé l’offre de formation. Surtout, il a remis au centre de sa stratégie les 26 Cnam régionaux. Jusqu’ici, les 1 600 collaborateurs (enseignants, ingénieurs, administratifs) se sont laissé porter. Mais alors que la restructuration du Cnam commence à toucher à leur travail, ils pourraient bien sortir de leur état de sidération à la rentrée 2010.

1-Rétablir une gouvernance.

« On ne peut plus acheter de billet de train pour effectuer nos missions, pas même une ramette de papier, s’énerve ce professeur d’informatique. Nos fournisseurs ne prennent plus de commandes car nous ne les réglons pas. » Mauvais payeur, le Cnam La situation budgétaire de la maison est en effet épouvantable et très handicapante pour le personnel au quotidien. « En 2009, le rapport de la Cour des comptes a révélé que la subvention de l’État, d’environ 12 millions d’euros, avait été comptée deux fois en 2003. Jusqu’ici, personne n’avait rien vu », explique, dépité, un membre du conseil d’administration. L’année précédente, c’est la gouvernance de l’établissement qui était passée au crible par les inspecteurs de l’Éducation nationale. Ils ont découvert un paquebot dépourvu de pilotage et révélé que le Cnam ne connaissait même pas « avec précision » le nombre de ses auditeurs.

Pour renforcer le malaise, le rapport mené conjointement par l’Inspection des finances et celle de l’Éducation nationale a aussi mis au jour des malversations financières allant du cumul d’activités et de rémunérations profitant à des enseignants à des conventions irrégulières entre l’établissement parisien et certains conservatoires en région. Des affaires aujourd’hui en justice.

Pour repartir sur des bases solides, Christian Forestier a commencé par faire le ménage. « La maison était ingouvernable, dominée par le corps des professeurs titulaires de chaire », décode Laurent Pieuchot, directeur du réseau.

Exit les quelque 60 chaires et 30 instituts devenus au fil des ans autant de petits Cnam, quasi autonomes. À leur tête, des professeurs du Cnam influents et médiatiques comme les économistes Michel Godet et Christian Saint-Étienne ou le psychanalyste Christophe Dejours, spécialiste de la santé au travail. « Chaque institut avait son logiciel d’inscription, ses règles de rémunération des enseignants. Au final, l’établissement n’avait aucune transversalité », explique Astrid Kretchner, la secrétaire générale, chargée de rénover les outils de gestion de l’illustre maison avec remise à plat des grilles de rémunérations, réécriture des profils de postes, création d’équipes dédiées aux RH et à la finance, acquisition d’un système d’information digne de ce nom.

2-Gagner en lisibilité.

Les auditeurs, désormais appelés élèves, avaient beaucoup de mal à dénicher la formation dont ils avaient besoin. Sous l’impulsion de l’administrateur, le Cnam est réorganisé autour de deux écoles. L’une consacrée aux sciences du management, l’autre aux sciences de l’ingénieur. « Cette structuration permettra un pilotage plus opérationnel », se félicite le professeur Marc Himbert, nouveau directeur de l’École de sciences industrielles et technologies de l’information. « Nous allons concevoir l’avenir collectivement », renchérit Jean-Claude Bouly, directeur de l’École management et société. Christian Forestier a réussi le tour de force de faire vivre ensemble économistes, sociologues et psychologues du travail.

Mais il ne s’arrête pas à la création de ces deux écoles et cherche à redonner ses lettres de noblesse à la promotion supérieure du travail. « La mandature précédente a laissé déraper le Cnam vers des formations à bac + 5, souligne Frédérique Even-Horellou, représentante du Snesup au conseil d’administration. Notre vivier, ce sont les gens qui sont inadaptés au système éducatif classique. Et Christian Forestier y croit très fort. » Le conservatoire vient d’inaugurer l’Institut Vaucanson, qui permet à de très bons titulaires d’un bac professionnel de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.

Autre nouveauté, un rapprochement annoncé avec l’École nationale supérieure des arts et métiers. « Nous pourrions imaginer des parcours croisés et, pourquoi pas, un jour, des diplômes communs », rêve Christian Forestier. Enfin, il veut recréer des chaires d’entreprise. L’objectif : former des ingénieurs pour des industries en pénurie de compétences. Une chaire nucléaire est en route avec EDF et Areva ; une autre sur les transports avec la SNCF. Ce grand lifting est au centre du prochain contrat quadriennal 2011-2014 qui est en train d’être peaufiné. Un contrat d’autant plus important qu’il doit convaincre Valérie Pécresse d’apporter des moyens financiers nécessaires au développement du Cnam et lui permettre de passer à l’autonomie dès 2012.

3-Remettre le réseau au centre.

« Vous n’êtes pas au niveau ! J’attends de vous que vous montiez en compétences ! » C’est, en substance, le message adressé par Christian Forestier aux directeurs des centres Cnam en région à son arrivée. « Son jugement est brutal. Mais Christian Forestier est persuadé que si le Cnam ne peut pas s’appuyer sur son réseau, l’établissement parisien n’a plus lieu d’être », défend Jean-Sébastien Chantôme, directeur du Cnam en Paca. Dans les nouveaux statuts, l’administrateur général a jugé essentiel de faire inscrire dès le premier article que « le Cnam est un établissement en réseau dont le siège est à Paris ».

Et cela pour mettre fin à une situation ubuesque. Historiquement, tous les Cnam en région sont des associations loi 1901 (hormis celui de Midi-Pyrénées).Jusqu’au début des années 2000, le réseau comptait 52 structures. « Nous sommes, depuis, passés à 26 Cnam en région en comptant les structures internationales. Mais, sans mettre en place un service d’accompagnement et de développement du réseau, explique Laurent Pieuchot, le directeur du réseau. Résultat, les Cnam se sont plus ou moins autonomisés. » Les directeurs n’étaient pas nommés par l’administrateur général. « Il pouvait être délicat pour le directeur d’un Cnam régional de contester la décision du conseil d’administration », décrypte Jean-Sébastien Chantôme. Certains conseils d’administration pouvaient par exemple privilégier l’organisme de formation d’une fédération professionnelle au détriment de l’université pour renvoyer l’ascenseur au représentant de la fédération siégeant dans l’instance.

Dans la foulée de son diagnostic, Christian Forestier a donc poussé à la mobilité géographique de ses directeurs. Surtout, il a repris la main sur leur nomination, non sans faire grincer des dents. « Nous sommes désormais ses représentants en région », explique Jean-Sébastien Chantôme. Autre décision très symbolique, l’administrateur général a choisi Jean-Claude Bouly, directeur du Cnam en Lorraine, pour diriger la toute nouvelle École management et société.

4-Reconnaître la souffrance au travail.

« Le problème n’est pas d’adhérer à votre stratégie, mais de comprendre comment vous allez la mettre en place au niveau le plus fin », interpellait un enseignant lors de l’assemblée générale organisée par Christian Forestier à la veille de la trêve estivale. Sa méthode bouscule en effet un personnel mal-en-point psychologiquement, qui a du mal à suivre les changements. « L’ancienne organisation produisait cette souffrance, analyse un responsable du Cnam. Les personnels étaient souvent livrés à eux-mêmes, sans réunions de service. Le nouveau règlement intérieur prévoit la tenue de réunions régulières. C’est une première réponse à ce mal-être. »

Mais Christian Forestier, habitué à la pression des cabinets ministériels, plus général qu’administrateur à l’égard de ses troupes, a un peu de mal à admettre cette souffrance. « Je suis venu ici pour faire de la stratégie », affirme-t-il. Et de laisser à son secrétariat général le soin de mettre les mains dans le cambouis. Avec l’appui d’un spécialiste maison, le professeur William Dab, un groupe de travail planche sur le sujet. Christian Forestier préfère garder une certaine distance avec ses troupes. Ce qu’il reconnaît, en revanche, c’est le manque de relais en interne pour expliquer sa réforme et la faire partager. Reste que le seul fait d’avoir reporté à septembre le calendrier des mutations et la publication des profils de postes remaniés à l’occasion de la réorganisation de l’établissement renforce l’anxiété. « Je suis partie en vacances sans savoir quelle mobilité on me proposera à l’automne, ni si le contenu de ce nouveau poste sera aussi intéressant », s’inquiète une secrétaire de chaire. « Ce que nous redoutons, ce sont les mobilités forcées », s’alarme la CGT.

En supprimant les chaires et les anciens pôles, Christian Forestier a engagé le Cnam dans une réorganisation de grande ampleur. C’est Astrid Kretchner qui porte ces évolutions et fait office de DRH. Elle a ainsi retravaillé le profil du poste des secrétaires de chaire. « Auparavant, ces personnes étaient très polyvalentes. Elles faisaient un peu de recrutement, d’accueil, de comptabilité sur SAP. Désormais, nous leur demandons d’être au service des auditeurs et des équipes pédagogiques. La comptabilité sera prise en charge par des personnes dédiées et formées à ces tâches », explique-t-elle. Même chose du côté des ressources humaines. Chaque département des écoles aura une cellule RH et finance.

5-Recréer un dialogue social.

Christian Forestier peut se rassurer. Ce ne sont pas les organisations syndicales qui vont lui mettre des bâtons dans les roues. Car les maigres troupes du Cnam peuvent difficilement l’inquiéter. « Avant son arrivée, le dialogue social était en friche, précise Frédérique Even-Horellou, du Snesup. Laurence Paye-Jeanneney, l’ancienne administratrice générale, n’avait jamais cherché un accord avec les organisations syndicales. » « Nous attendions beaucoup de Christian Forestier, dont la lettre de mission lui fixe comme objectif de rétablir le dialogue social », souligne Fabrice Montembault, délégué syndical de la CGT du Cnam. Dans la foulée de sa nomination, l’administrateur général a signé un accord sur les personnels contractuels. Il abroge le délai de carence de deux mois qui obligeait les contractuels à s’inscrire à Pôle emploi pendant l’été, met en place une grille salariale articulée avec celle des fonctionnaires et accorde une prime de 200 à 240 euros pour les catégories C et B. « La signature de cet accord a fait descendre d’un cranlatension. Les contractuels représentent un gros tiers du personnel », indique Astrid Kretchner.

Mais, depuis, l’enthousiasme de la CGT et des autres syndicats a été douché. Car, pour réformer au pas de charge, Christian Forestier néglige de les consulter. « Il promet une consultation en bonne et due forme et, in fine, nous sommes mis devant le fait accompli », s’insurge SUD. « Il assiste aux commissions techniques paritaires lorsqu’un sujet important est à l’ordre du jour. Une fois le vote passé, il s’en va », s’indigne de son côté la CGT.

Si les nouveaux statuts ont fait l’unanimité chez tous les syndicats excepté SUD, les organisations syndicales sont parvenues à vexer Christian Forestier en s’abstenant ou en votant contre (à l’exception du Snesup et de l’Unsa) le règlement intérieur et la réorganisation pour marquer leur désapprobation sur les méthodes cavalières du patron du Cnam. L’élection du nouveau conseil d’administration, ce mois-ci, sera l’occasion pour Christian Forestier de jauger l’état des forces syndicales et de mesurer le climat social au sein de son établissement.

Repères

Étudier au Cnam à Paris, c’est travailler sur un site deux fois centenaire. L’ancien prieuré des moines de Cluny accueille chaque année plus de 37 000 auditeurs. Et l’ensemble du réseau en compte près de 87 000. À l’origine de la création du Cnam, l’abbé Henri Grégoire. Son ambition : « Éclairer l’ignorance qui ne connaît pas et la pauvreté qui n’a pas le moyen de connaître. »

1794

Création du Conservatoire des arts et métiers.

1925

Première promotion d’ingénieurs.

1952

Création des centres régionaux associés.

2005

Le Cnam ouvre à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) une maison de l’alternance.

2010

Ouverture de l’Institut Vaucanson, une grande école pour bacheliers professionnels.

Répartition des 1 600 salariés du Cnam (en %)Biatoss : personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers de services sociaux et de santé.
ENTRETIEN AVEC CHRISTIAN FORESTIER, ADMINISTRATEUR GENERAL DU CNAM
“La formation continue vit encore mal en France malgré un dispositif réglementaire excellent”

Quelle était la situation du Cnam à votre arrivée ?

Le Cnam était en crise. Il s’agissait d’une crise existentielle qui se doublait d’une crise financière et de gouvernance dont j’ai pris la mesure une fois dans l’établissement. Cette situation venait d’une vraie difficulté du Cnam à trouver sa position dans le champ de la formation continue, la loi Delors généralisant ces dispositifs à l’ensemble de l’enseignement supérieur. Le Cnam perdait son quasi-monopole. La crise financière et de gouvernance tenait à la balkanisation de l’établissement, organisé autour de chaires devenues autant de petits Cnam. L’établissement, qui disposait au début des années 90 d’un observatoire pour suivre ses auditeurs, leur parcours professionnel, a laissé ce dispositif à l’abandon. Nous sommes en train de le remettre en place. Nous avons encore un peu de mal à savoir pourquoi les gens s’inscrivent au Cnam, ce qu’ils y font et ce qu’ils deviennent.

Quelles ont été vos premières décisions ?

En deux ans, j’ai changé les statuts, rédigé un nouveau règlement intérieur et clarifié l’offre en créant deux écoles, l’une autour des sciences de l’ingénieur, l’autre des sciences du management. J’ai agi très rapidement. Les professeurs titulaires de chaire ont compris qu’il fallait tourner la page et m’ont apporté leur concours, sachant qu’à défaut la maison allait dans le mur. De mon côté, j’avais l’appui de la tutelle. Aujourd’hui, j’estime que nous nous sommes donné les moyens de réformer le Cnam.

Que voulez-vous faire de cet établissement ?

Le Cnam a un vrai savoir-faire. La formation des adultes, c’est un job ! Quarante ans après la loi Delors, les universités ne considèrent pas encore toutes que cette mission doit être traitée à parité avec la formation initiale, même si certaines ont acquis une vraie réputation dans ce domaine. De son côté, le Cnam parisien, contrairement à nos centres en région, estimait qu’il n’y avait plus de public de premier cycle. Il s’était concentré sur une offre de formation au niveaumaster. Pourtant, 150 000 jeunes sortent chaque année sur le marché du travail avec un bac professionnel ou technologique. Ils entrent souvent à l’université et constituent, notamment pour les bacheliers technologiques, le gros des jeunes en échec. Si ces personnes souhaitent reprendre des études, elles ne trouvent pas d’offre de formation. Nous sommes en train de recréer une offre pour ce public. Nous avons par ailleurs créé le dispositif Vaucanson, en concertation avec l’université technologique de Troyes, l’École centrale, l’Insa de Lyon, Audencia Nantes, pour promouvoir les meilleurs bacheliers professionnels.

Comment répondez-vous à la demande des entreprises ?

Le Cnam ne peut plus dire que sa mission n’est pas de travailler avec les entreprises. Sur le plan international, par exemple, l’un des axes de développement sera de répondre à cette demande en Chine, au Brésil, en Russie. En Chine, nous formons déjà des salariés d’entreprises françaises. Je viens de recruter un directeur des relations internationales dont ce sera la mission.

Comment travaillez-vous avec les régions ?

Elles sont l’un de nos principaux partenaires. Cette année, nous allons travailler avec l’Assemblée des régions de France pour établir des règles de fonctionnement claires et partagées au niveau national. Je rêve de voir se constituer un grand service commun de la formation professionnelle des adultes qui regrouperait l’ensemble des opérateurs publics, universités, écoles d’ingénieurs, Cnam, dont ce dernier pourrait être l’élément fédérateur.

Avec la crise, les salariés croient-ils encore à la promotion sociale ?

Les inscriptions individuelles continuent à augmenter. C’est d’autant plus étonnant que les lois successives, qui poussent les entreprises à prendre en main la formation de leurs salariés, n’ont pas tué cette demande. On trouve encore des salariés qui viennent au Cnam sans le dire à leur employeur. Plus généralement, la formation continue vit encore mal en France. C’est troublant, car notre pays est doté d’un dispositif réglementaire excellent. Je ne connais pas d’équivalent dans le monde. Pourtant, nous ne savons toujours pas réparer les parcours inaboutis.

Propos recueillis par Anne-Cécile Geoffroy et Sandrine Foulon

CHRISTIAN FORESTIER

66 ans.

DE 1978 à 1981

Président de l’université de Saint-Étienne.

DE 1988 à 1992

Recteur de l’académie de Créteil.

DE 1995 à 1998

Directeur général des enseignements supérieurs.

DE 2000 à 2002

Directeur de cabinet de Jack Lang.

DEPUIS 2004

Président du CA du Cereq.

DEPUIS 2008

Administrateur général du Cnam.

Auteur

  • Anne-Cécile Geoffroy