Son emploi du temps est réglé comme du papier à musique. Matin et soir, Geneviève Roy tient un hôtel parisien avec son mari et son fils. Le reste de la journée est consacré à la Chambre de commerce de Paris, dont elle assure la présidence de la délégation parisienne, ou à une négo en cours pour le compte de la CGPME.

Membre de la commission sociale du syndicat des petites et moyennes entreprises depuis 2004, dont elle vient de prendre la tête en remplacement de Jean-François Veysset, cette vice-présidente de la CGPME ne veut pas se transformer en apparatchik. « Il faut avoir les deux pieds dans le réel pour bien comprendre les conséquences d’une décision en termes d’organisation et de coûts pour une petite entreprise. » Invariablement, elle consacre ses week-ends à rattraper le travail administratif et comptable non effectué dans la semaine.

Entre la crise, les fins de droits des chômeurs et les retraites, Geneviève Roy ne manque pas d’occupation. Prudente, elle se prépare à s’effacer plus tôt que prévu de la CCIP pour se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités syndicales. Forte d’une expérience équivalente à la tête de la commission sociale de l’Umih, elle souhaite impliquer les différentes branches de la CGPME pour organiser une remontée d’informations permettant la construction de « propositions communes »

54 ans. Vice-présidente aux affaires sociales de la CGPME.