Les recruteurs se sont fait une raison. Plus possible de juger du niveau d’orthographe d’un candidat à la simple vue de ses diplômes. Moult jeunes cadres et ingénieurs sont aujourd’hui très médiocres en cette matière, ce qui rend problématique la rédaction du moindre document dans bien des jobs…

Le constat a conduit une jeune pousse lyonnaise, Woonoz, à concevoir un outil de mesure du niveau d’orthographe. Baptisé Certification Voltaire, ce test vise, au moyen de 240 phrases parsemées d’erreurs,àévaluerla connaissance des règles lexicales, grammaticales, sémantiques et syntaxiques. Censé ou sensé ? Des nouveau-nés ou nouveaux-nés ? Vous conclurez ou concluerez ? L’épreuve, que l’on peut passer dans 25 villes, s’arrête sur les principales difficultés de la langue française.

Finalement, le candidat se voit délivrer une note comprise entre 0 et 1 000. À 300, il maîtrise les bases ; à 500, le français courant ; à 700, il devient référent et à 900, expert. Un principe inspiré du test Toeic de maîtrise de l’anglais. Reste à la Certification Voltaire à devenir une référence sur le marché du recrutement. Indiquer, sinon, son score sur son CV restera de peu d’utilité…