Imposante, la tâche du nouveau directeur général de l’Administration et de la Fonction publique. Jean-François Verdier, 51ans,le« super-DRH » de la rue de Babylone (bientôt du boulevard Diderot), gère près de 2,5 millions de fonctionnaires. « Je reste serein, je connais bien les problématiques des DRH dans la fonction publique », affirme-t-il. L’expérience récente parle pour lui : en 2005-2006 directeur de cabinet de Christian Jacob, ministre de la Fonction publique, puis DRH du ministère de l’Économie. La mobilité est son credo. Ce sera son levier pour relever le défi seniors, non-renouvellement d’un fonctionnaire sur deux à la retraite oblige. « Les jeunes nedoiventplus s’imaginer rester au même poste durant trente à quarante ans », note-t-il. Pour ce faire, il mettra l’accent sur la transmission des savoirs par tutorat. Mais « les anciens ont aussi beaucoup à apprendre des plus jeunes, de leur approche du travail, de leur maîtrise des nouvelles technologies », poursuit celui qui entend s’appuyer sur les syndicats. Ceux-ci lui reconnaissent des qualités d’écoute. Elles lui seront indispensables s’il veut parvenir à conclure des accords, comme d’autres avant lui, dans la mythique salle de la Chapelle.
DG de la DGAFP.
1992
Administrateur civil.
1998-2001
Sous-préfet de la Haute-Corse.
2004-2006
Directeur de cabinet de Christian Jacob.