Longtemps taboue au sein de PSA, la question du stress professionnel s’y affiche désormais au grand jour. Le constructeur automobile vient de signer avec ses syndicats, CGT exclue, un accord visant à mettre en place un dispositif d’évaluation et de prévention dans ses 25 établissements hexagonaux. Un texte qui formalise des démarches entamées voilà deux ans, avec un audit de stress réalisé par Stimulus.

Lors des visites médicales, tous les collaborateurs sont dorénavant invités à remplir des questionnaires. Des documents anonymes qui, une fois agrégés, permettent de cartographier le stress par site, sexe ou catégorie professionnelle.

Ces données serviront alors à construire des plans d’action globaux ou locaux. Pilotée par les équipes de direction, leur élaboration se veut « pluridisciplinaire » : médecins du travail et représentants du personnel y seront associés. Outre le traditionnel numéro vert, l’accord prévoit aussi des « cellules de veille » dans tous les sites. Composées du responsable RH, du médecin du travail et d’un membre du CHSCT, elles ont la lourde tâche de tenter de déceler les situations à risques.