Associé fondateur du cabinet Bollet en 1983, Luc Bergerot défend et conseille les entreprises marseillaises depuis trente ans. Fort d’une réputation affirmée dans les procédures collectives, les PSE et les liquidations de biens. « Nous avons nos clients fidèles », reconnaît cet avocat de 59 ans. « Le tissu économique marseillais a été longtemps déliquescent. J’ai eu maintes occasions de défendre des liquidateurs face aux représentants des salariés qui réclamaient leur salaire. » Ces dernières années, ce sont des affaires liées à la sécurité et à la santé au travail qui prennent le relais. « Je défends les chargeurs sur des dossiers liés à l’amiante. C’est l’occasion de retrouver M^e Guasco en face de moi. » Le nombre de dossiers de prud’hommes est également à la hausse. Bousculé depuis quelques années par les représentants des cabinets lyonnais ou même parisiens, désormais situés à trois heures de TGV maximum du palais de justice de Marseille, Luc Bergerot s’appuie sur ses résultats pour résister à la concurrence. « Je fais de la musique pour déstresser. » La reprise de vieux tubes de rock and roll au piano contribue ainsi efficacement à sa sérénité.